Atmosphère lourde, pluie battante.
Daiki traverse un champ de ruines, seul, capuchon baissé.
Il lève les yeux vers un batiment gigantesque et vivant : la Guilde des Chasseurs.
Flashs rapides, presque subliminaux, du parasite sous sa peau, qui bouge lentement, comme un muscle qui respire.
Daiki découvre un univers chaotique, brutal, presque anarchique.
Des Chasseurs vendent des trophées, s'affrontent, crient, rient, parient.
La discipline militaire des chevaliers n’est qu’un lointain souvenir.
Il tend ses papiers. La réceptionniste lève un sourcil moqueur :
? Ancien chevalier ? Hm. Tu vas vite déchanter. T’es bon pour “La Porte”. Bonne chance. ?
Un accueil froid, qui résume déjà le ton de cette nouvelle vie.
20 candidats. Une arène magique, souterraine.
Le but : survivre à une simulation mortelle.
Aucune arme fournie, tout doit être trouvé ou improvisé.
? Le monstre libéré est de rang C+, voire B. Bonne chance. ?
C’est plus une exécution qu’un test.
Le décor : une ancienne cité en ruine, pleine de pièges et de créatures secondaires.
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Un vétéran observe depuis une salle de contr?le.
Daiki reste concentré, sauve un autre candidat, ce qui attire l’attention.
Mais quand le vrai monstre surgit — un loup géant déformé, avec des pointes osseuses qui sortent de son dos — Daiki perd ses moyens.
Les souvenirs de Fort Garnok remontent. Son corps tremble.
Alors qu’il s’apprête à mourir, son bras se transforme légèrement.
Des veines noires pulsent. Le muscle se tend anormalement.
Son corps agit sans qu’il le commande.
Il esquive. Frappe.
Et d’un seul coup, projette le monstre contre un mur.
Les autres candidats sont sidérés.
Daiki regarde sa main. Haletant. Presque effrayé.
? …C’était pas moi. ?
C’est la première fois que le parasite prend le dessus, brièvement, mais efficacement.
L’épreuve se termine. Les survivants sortent.
Daiki est classé dans le top 3.
Le vétéran chuchote à demi-voix :
? Celui-là… y’a un truc qui cloche. ?
Mais la Guilde l’accepte :
Daiki Rinzo, Chasseur. Rang provisoire : C.
Les autres célèbrent. Boivent. Rient.
Daiki est seul. Il touche son bras, encore chaud, comme en fièvre.
Et là, il entend une voix. Faible. Déformée. Intérieure.
? …Plus fort… encore… faim… ?
Ce n’est pas un rêve. Ni un souvenir.
Quelque chose grandit en lui, et ce n’est pas simplement du pouvoir.
? Je suis devenu chasseur. Mais à quel prix ?… ?
Daiki marche dans la nuit, silhouette solitaire.
Dans un plan furtif : une ombre humano?de l’observe depuis les toits.
Un reflet ? Une hallucination ? Ou le parasite en train de prendre forme…
Changement de monde : Du militaire au sauvage, d’un système à un chaos
Perte de contr?le : Daiki commence à réaliser que son corps ne lui obéit plus entièrement
Solitude post-traumatique : Même entouré, il est seul
éveil du parasite : Les premières manifestations réelles, physiques et mentales