Dans les profondeurs d’un monde souterrain, un petit ver évolue parmi une multitude d’autres. Tous sont faibles, condamnés à ramper dans la boue et les déchets. Certains meurent, d'autres sont mangés.
La vie n’a aucun sens ici. Juste un cycle absurde et sans fin.
Ambiance : silence poisseux, éclairé par des champignons bleus, musiques étouffées.
Un jour, une odeur inédite perce le brouillard. Elle est acide, br?lante, presque divine. Le ver, poussé par un instinct primitif, la suit.
Il découvre une salle gigantesque, témoin d’un massacre : des cadavres de chasseurs, éclatés, et au centre, un monstre démesuré — un Dragon du Néant, presque réduit en cendres.
Un choc visuel, presque sacré. Le petit être est confronté à quelque chose de cosmique.
Sans réfléchir, le ver commence à manger. Pas par ambition. Juste par faim. Mais ce qu’il consomme n’est pas naturel :
Chair saturée d'énergie instable
Résidus mentaux du dragon
Fragments de mémoire et… une conscience affaiblie
Il absorbe, sans le savoir, l’essence d’un être classé SS.
Dans un moment presque mystique, l’un des yeux du dragon s’ouvre à moitié.
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Il ne résiste pas. Au contraire, il accepte :
? … Alors c’est toi… la créature qui me prolongera ?… Hah… Amusant. ?
Le ver continue, lentement, méthodiquement.
Et son corps change :
Il noircit
Se couvre d’une membrane résistante
Développe des organes sensoriels rudimentaires
Ses cellules commencent à s’adapter
Mais il ne devient pas un monstre tout de suite. Il s’endort, en gestation.
Le temps passe. La ruine est oubliée.
Le ver sort, différent, sans savoir pourquoi. Il erre dans les Terres mortes, entre ruines et anomalies magiques.
Il est fort, mais inconscient de sa force. Il est vide, sans but.
Musique lente, désorientée, plan séquence flottant.
Un jour, il ressent un appel : une présence mourante, mais dont la volonté refuse de céder.
C’est Daiki. Son corps est broyé. Son ame hurle.
Et cela attire le ver comme un feu attire les insectes. Il comprend enfin :
? C’est lui… c’est mon réceptacle. ?
Non pas choisi par ambition, mais par résonance. Deux êtres brisés, réunis dans la douleur.
Dans une scène finale à la fois organique et violente, le ver plonge dans Daiki, fusionne avec sa colonne vertébrale.
Hurlement intérieur. Flashs psychiques. Et fin brutale, juste avant le réveil de Daiki dans l’épisode 3.
épisode muet, avec très peu de dialogues
Esthétique sombre, humide, presque organique
Bande-son ambient, lente, étouffée, avec des nappes de sons saturés
étrangeté totale : c’est l’un des épisodes les plus atypiques, presque une ?uvre d’art expérimental dans l’univers de la série
Survie aveugle : le ver n’est pas "maléfique", il suit un instinct
Héritage non voulu : la puissance ne vient pas d’un mérite, mais d’une anomalie
Corruption magique : le dragon du Néant a transmis une partie de son essence à un être indigne
Fusion des destins : Daiki et le ver sont deux trajectoires brisées qui deviennent une seule entité