home

search

L’écho des choix

  (Durée estimée : 22 minutes)

  ?? [Scène 1 – La montée en puissance du club] (3min)

  Au fil des semaines, le Club des Invisibles devient un lieu unique au lycée. Chacun d’eux, autrefois en retrait, trouve sa place dans ce groupe un peu spécial. Les élèves qui les regardaient de loin commencent à jeter un ?il curieux, voire envieux. Le club devient une sorte d’antre, un sanctuaire où l’on peut être soi-même sans jugement.

  Les réunions sont informelles mais pleines d’idées. Arai propose de créer une série de courts-métrages à partir de leurs expériences quotidiennes. Hana se lance dans des projets de dessin inspirés par la musique qu’ils écoutent ensemble. Mizuki crée une playlist commune, un enchevêtrement de genres musicaux qui, à sa fa?on, lie le groupe.

  Mizuki (avec enthousiasme) :

  ? C’est plus qu’un club, c’est une famille qu’on n’a même pas demandée. ?

  Arai (en riant) :

  ? Une famille avec des films bizarres et des théories sur des univers parallèles. ?

  Et pourtant, il n’y a pas de conflit. Chacun apporte son monde, sans chercher à dominer l’autre.

  ?? [Scène 2 – Le projet du festival] (5min)

  Le lycée organise un petit festival où les clubs peuvent présenter leurs projets. Le Club des Invisibles décide de participer, mais sans attentes. Leur but n’est pas de gagner, mais de montrer qui ils sont. La pression est faible, mais la motivation est réelle. Ils se lancent dans l’idée de produire un court-métrage collaboratif, où chaque membre a son r?le à jouer.

  Arai prend en charge la mise en scène et le montage.

  Mizuki compose la bande-son.

  Hana réalise les illustrations et crée le storyboard.

  Shiroyama, en silence, gère la logistique, en veillant à ce que tout se passe sans encombre. Il prend en charge les détails que les autres ne voient pas.

  Shiroyama se surprend à apprécier ce r?le, plus que ce qu’il imaginait. Il n’a jamais été celui qui recherche les projecteurs, mais organiser les coulisses semble lui convenir parfaitement.

  ?? [Scène 3 – La confrontation avec la réalité] (4min)

  à quelques jours du festival, le groupe se rend compte qu’ils n’ont pas tout à fait anticipé les défis de la production. Le projet avance lentement. Le stress monte un peu, et les tensions commencent à appara?tre. Hana, habituellement calme, commence à se frustrer. Arai se montre plus autoritaire qu’à l’habitude, cherchant à garder tout sous contr?le. Mizuki, lui, est toujours aussi détendu, mais il commence à se demander si tout cela en vaut la peine.

  This tale has been unlawfully lifted from Royal Road. If you spot it on Amazon, please report it.

  Arai :

  ? Pourquoi tout doit toujours prendre plus de temps qu’on ne le pense ? Si on n’avance pas là, on va être en retard ! ?

  Hana (exaspérée) :

  ? Ce n’est pas une question de vitesse. C’est juste que tu n’écoutes pas. ?

  Shiroyama observe, sans rien dire. Mais quelque part en lui, une pensée émerge.

  Voix off (Shiroyama) :

  ? Peut-être que… dans ce groupe, chacun a son propre rythme. Mais c’est en ralentissant qu’on finit par s’entendre. ?

  Il prend une profonde inspiration et intervient calmement.

  Shiroyama :

  ? écoutez, si on veut que ?a marche, il faut qu’on travaille à notre propre rythme, sans précipitation. Sinon, ?a ne sera plus notre projet. ?

  Les autres s’arrêtent, l’air de prendre conscience du problème. Le silence s’installe pendant quelques instants. Finalement, c’est Mizuki qui brise la tension.

  Mizuki :

  ? Vous avez raison. Si on fonce tête baissée, on oublie pourquoi on fait tout ?a. Pour nous, pas pour gagner. ?

  ?? [Scène 4 – L'unité retrouvée] (4min)

  Le groupe, après une pause bien méritée, reprend le travail. Cette fois, l’ambiance est plus détendue. Arai, qui avait été surmené par les délais, se laisse guider par la vision de Hana pour affiner les dessins. Mizuki continue de travailler sur la musique, avec plus de fluidité et de créativité. Shiroyama, à sa place, organise les horaires et gère la communication entre les membres.

  Le projet prend forme, avec plus de cohésion et de fluidité. Chacun d’eux se sent investi, mais surtout, ils réalisent que l’essentiel n’est pas la réussite du court-métrage, mais ce qu’ils partagent ensemble : la création, la complicité, et l’esprit d’équipe.

  ?? [Scène 5 – Le jour du festival] (4min)

  Le jour du festival arrive enfin. Les membres du club sont nerveux mais excités. Les autres clubs exposent leurs projets avec fierté, mais le Club des Invisibles est discret. Ils n’ont pas de grandes attentes, mais leur projet est là, sur grand écran, devant un public d’élèves curieux.

  Quand leur court-métrage commence à défiler sur l’écran, l’auditoire se tait, observant attentivement chaque scène. Les images défilent, les sons résonnent, et le public, surpris par la créativité et l’originalité de ce groupe improbable, commence à sourire. La prestation n’est pas parfaite, mais elle est honnête, pleine de passion et d’émotion.

  Le film se termine. Un silence lourd se fait entendre avant que la salle n’éclate en applaudissements. Ce n’est pas un triomphe éclatant, mais c’est une réussite, et pour le Club des Invisibles, cela suffit amplement.

  ?? [Scène 6 – La réflexion finale] (3min)

  Le groupe se retrouve dans la salle après la projection, le film derrière eux, les regards emplis de satisfaction.

  Arai :

  ? Bon, on n’a pas gagné, mais… on n’avait rien à prouver. ?

  Mizuki :

  ? On a prouvé qu’on peut être invisibles… et quand même laisser une trace. ?

  Hana (regardant le groupe avec un léger sourire) :

  ? Je crois que c’est ?a, finalement… être vu, mais sans changer qui on est. ?

  Shiroyama :

  ? Ce n’était pas le but. On a juste fait ce qu’on pouvait. ?

  ?? Dernière phrase :

  ? être vu, ce n’est pas toujours une question de briller… parfois, c’est juste une question d’être soi-même. ?

Recommended Popular Novels